Si vous lisez une critique pour le Nothing Phone (1) l’automne dernier, vous remarquerez plusieurs fils similaires qui parcourent chacun d’eux. Alors que le téléphone offrait peu de fonctionnalités supplémentaires ou d’énormes arguments de vente, il s’est présenté comme une excellente option pour le prix. Dans la plupart des cas, il a dépassé les attentes basées sur les spécifications. Mais tout le monde semblait réclamer une chose importante : un support réseau approprié aux États-Unis
Mais voici la chose. Bien que ce soit formidable de voir un téléphone Nothing (2) avec le support du réseau américain – cela a été confirmé cette semaine – Rien ne devrait absolument faire l’impossible pour promouvoir le téléphone de ce côté de The Pond. J’en ai écrit autant l’année dernière (s’ouvre dans un nouvel onglet) et le paysage n’a pas du tout changé depuis lors.
Les transporteurs dominent le perchoir aux États-Unis et, à moins que vous ne soyez prêt à jouer au ballon avec eux et à conclure une sorte d’accord, vous ne verrez probablement pas beaucoup de succès en vendant simplement un téléphone déverrouillé, même s’il s’agit d’un accord tueur comme le Nothing Le téléphone (1) coûte 299 €.
Mais le fondateur de la société, Carl Pei, a déclaré à Inverse dans une interview cette semaine que la société était prête à faire exactement cela. (s’ouvre dans un nouvel onglet). De plus, Nothing cherche à sortir un smartphone plus haut de gamme cette fois-ci, ce qui signifie que le Nothing Phone (2) ira en tête-à-tête avec Google, Samsung, Apple, OnePlus et peut-être Motorola s’ils font réellement quelque chose qui vaut la peine d’être acheté.
Mais ce n’est pas une stratégie gagnante, et cela a été prouvé à maintes reprises par de nombreux autres fabricants. Bien que le Nothing Phone (1) soit certainement un appareil intéressant à regarder – et je ne doute pas de la capacité de l’équipe de Pei à proposer quelque chose d’aussi intéressant pour son deuxième appareil – l’entreprise devra avoir quelque chose de bouleversant manchon pour faire une brèche dans le segment de marché haut de gamme.
Même alors, je ne vois pas cela bien se passer pour la start-up naissante.
Milieu de gamme pour la victoire
À mon avis, le Nothing Phone (1) a assez bien fonctionné pour deux raisons principales : le battage médiatique et le prix. Le téléphone que nous recommandons normalement dans la fourchette de prix de 450 € est le Google Pixel 6a (s’ouvre dans un nouvel onglet). Mais le Pixel 6a n’est disponible que dans une dizaine de pays, tandis que Nothing Phone (1) est disponible dans plus de 40.
Au même prix et avec une plus grande disponibilité, il n’est pas étonnant que Nothing ait pris le train hype vers une douce victoire. Nous ne savons pas exactement combien de téléphones Rien n’a été vendu depuis le lancement, mais les premiers rapports (s’ouvre dans un nouvel onglet) dans des pays stratégiquement importants comme l’Inde étaient certainement positifs.
Faire un bon téléphone pour 450 € est une tâche difficile. Non seulement vous devez choisir les spécifications matérielles sur lesquelles vous devrez faire des compromis – Google a reçu beaucoup de critiques pour avoir choisi un écran à 60 Hz, par exemple – mais vous devrez toujours gagner suffisamment d’argent avec l’effort de prendre en charge ce matériel pendant au moins trois ans de mises à jour majeures du système d’exploitation. Rien de moins ces jours-ci et vous pourriez aussi bien arrêter maintenant.
Mais, malgré les difficultés que pose le segment milieu de gamme, c’est le meilleur endroit pour qu’une petite entreprise gagne gros avec un nouveau téléphone. Pour la plupart, les consommateurs américains n’achètent des téléphones haut de gamme que lorsqu’ils portent la marque Samsung ou Apple. Même dans ce cas, la majeure partie de ce gâteau revient à Apple, d’autres marques s’adjugeant la part du lion des ventes via les meilleurs téléphones Android bon marché. (s’ouvre dans un nouvel onglet).
Essayer de rivaliser dans le segment premium, en particulier à un prix premium, est une proposition perdante. OnePlus – l’ancienne société dirigée par Pei – a essayé la stratégie et n’a connu qu’un succès nominal. Le prochain OnePlus 11 (s’ouvre dans un nouvel onglet) ne changera probablement pas beaucoup, voire pas du tout, même avec le partenariat de OnePlus avec T-Mobile et la capacité du téléphone à prendre en charge tous les opérateurs américains.
Alors pourquoi, avec cette connaissance, Nothing serait-il assez fou pour essayer de faire du Nothing Phone (2) un « appareil plus premium » comme l’a spécifiquement dit Pei ? Je ne suis pas tout à fait sûr, et je ne suis pas non plus tout à fait sûr que Rien ne sait non plus.
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